Stage de Geek ! (1)

J’ai commencé à réfléchir très sérieusement à mon projet de stage, j’ai finalement opté pour la solution de facilité (pas si sûr ?) en le réalisant sur mon lieu de travail.

Mon contexte

Comme je l’ai dit en préambule de ce e-portfolio, je suis documentaliste dans une maison des sciences de l’homme, je travaille auprès d’un public de chercheurs et d’étudiants à partir du Master. Ces chercheurs sont des archéologues, ethnologues, anthropologues et ethnomusicologues. Je le précise car ce n’est pas un détail, j’expliquerai pourquoi plus tard.

Mes missions

Une de mes missions consiste à accompagner les chercheurs dans leurs projets pour la partie documentaire. Par exemple en les aidant à mettre en place une bibliographie collaborative sur Zotero, un peu comme celle ci  mais pas forcément visible sur le Web. Je fais aussi de la veille et je propose un bulletin de veille numérique mensuel sur les formations gratuites en IST ainsi que des formations en présentiel en IST.

Qu’est-ce que l’IST ?

L’IST c’est l’Information Scientifique et Technique, c’est le cœur du métier des documentalistes en recherche.

Les chercheurs ont besoin pour rédiger leurs articles, participer à des colloques, élaborer des hypothèses de recherche, de lire énormément de documentation scientifique. La forme classique reste l’article même si en sciences humaines, les chercheurs écrivent beaucoup de monographies. Cependant, l’information scientifique n’est pas forcément sous forme papier. Les archéologues, par exemple, produisent aussi des cartes, des plans, des relevés de terrain, des dessins d’objets, des carnets de fouilles, des sites web, des bases de données accessibles en ligne…

L’importance de la documentation de terrain en archéologie

Les archéologues détruisent le terrain au fur et à mesure qu’ils fouillent, ils passent donc l’essentiel de leur temps sur le terrain à collecter des traces et des témoignages de leurs fouilles pour pouvoir s’y référer plus tard. La fonction documentaire est donc très importante, et beaucoup de documentalistes sont là pour les aider à organiser, mettre en lien, pérenniser cette documentation qui est maintenant aussi sous forme numérique.

Le numérique a bouleversé la façon de travailler des chercheurs et la façon d’étudier des doctorants. Que faire devant la masse d’information accessible sur Google ? Comment trouver rapidement de l’information pertinente et validée ? Comment rédiger et citer un article qui contient des références à des documents numériques ? Comment gérer son identité numérique ? Que sont les archives ouvertes et à quoi servent-elles ? Voilà quelques unes des questions auxquelles sont confrontés les doctorants d’aujourd’hui. Les formations que nous (notre service ainsi que l’ensemble des documentalistes dans les établissements de recherche) proposons tentent d’aider les doctorants à y voir plus claire, à adopter les usages qui respectent la loi, qui les feront gagner en efficacité et leur permettra d’accéder à l’information dont ils ont besoin pour faire leur travail de chercheurs.

Les formations en présentiel

Je propose donc des formations qui sont là en soutien de leur activité de recherche : Comment chercher l’information sur le Web ? Comment mettre en place une veille efficace ? Comment gérer ses références bibliographiques ?

Rendre accessible en ligne ces formations et celles de mes collègues : mon projet de stage

Une autre spécificité des doctorants en ethnologie, anthropologie, et archéologie, c’est l’importance du terrain. Quand vient le printemps, ils partent sur le terrain parfois loin parfois longtemps (3 mois, 6 mois ou plus). Le calendrier de recherche et d’enseignement est rythmé par les campagnes de fouilles et les départs en mission.

Des formations adaptées au rythme de travail des chercheurs

Parfois les doctorants viennent me voir à la dernière minute, comme cette doctorante qui partait en Amérique du Sud et voulait apprendre à créer et créer sa base de données avant son départ, 2 semaines plus tard. Comment faire ? Elle voulait assister à un ou deux cours puis avoir de la documentation à lire dans l’avion. J’ai fait ce que j’ai pu, cependant, un espace de cours en ligne aurait pu être bien utile.

De plus, je ne suis pas la seule de mon établissement à faire des formations, mes collègues de la bibliothèques en font aussi. Nous avons l’habitude de travailler ensemble alors pourquoi ne pas mutualiser nos contenus.

Voilà comment j’arrive à Moodle et non à WordPress mais ça je vous le raconterai dans mon prochain billet. Oui je sais, c’est mal…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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